Un jeune homme loue une chambre dans un palais vénitien où vivent une femme âgée paralysée Juliana et sa nièce, une vieille fille.


En réalité, il veut récupérer les "Papiers d'Aspern" que la vielle dame aurait conservés après avoir été aimée autrefois par un poète américain.

Trois personnes qui se sentent très seules se rencontrent dans la rue. Tout est bon pour communiquer, y compris la morsure d'un chien...

Elle garde des gosses, il est représentant en mercerie. Ils se rencontrent sur un banc d'un jardin public et se racontent pudiquement.

Une célébration froide et abstraite entre la séparation, huis clos de l'ultime rencontre. Ils se sont aimés et se sont séparés. Ils ont même refait leur vie... Mais un désir obscur de se revoir les a fait descendre pour une nuit dans cet hôtel où ils vécurent leur premier rapport amoureux.

Situations délirantes et langage imaginaire...


Le Shaga porte sur la différence qu'il y a entre votre état mental et celui des autres face au langage..


Subitement, un beau matin, voilà  qu'une femme se met à  parler le Shaga, langage inconnu d'elle et de tous la veille encore. Une femme et un homme qui passent par là , étant probablement une cour d'asile d'aliénés, arrivent néanmoins à  avoir avec elle une conversation.

Catherine Bertram et John Marcher se retrouvent après une longue absence. Ils sont pourtant liés par un terrible secret.

"Amélie Rabilloux a avoué dès qu'elle a été arrêtée.


Je les ai appelés les Lannes. Elle, Claire, Claire Lannes. Lui, Pierre, Pierre Lannes.


J'ai changé aussi la victime du crime ; elle est devenue Marie-Thérèse Bousquet, la cousine germaine de Pierre Lannes, celle qui tient la maison des Lannes à  Viorne.


Je crois que la peine d'Amélie Rabilloux a été considérablement écourtée. Au bout de cinq ans, en effet, on l'a revue à  Savigny-sur-Orge. Elle était revenu dans sa maison, rue…

Suzanna a souffert toutes les trahisons et se décide enfin à  tromper son mari dans cette villa de style pompier qu'elle vient de louer pour les vacances.

La mère gloutonne, spirituelle, cocasse, tyrannique, étonnée, chef de clan qui n'admet pas que ses enfants grandissent ou s'échappent hors du cercle familial où elle règne seule.


Femmes d'affaire, elle renvient d'un pays lointain pour revoir son fils chéri.


Face à  elle, ce fils est une victime désignée dont la veulerie décourage toute pitié. Personne ne peut rien pour personne, la mère laissera les bijoux sur la cheminée. Le fils volera. C'est entendu ainsi, elle le savait, suprême connivence, ultime arrachement.


…

La scène est fermée. Fermée soit par des rideaux, soit par un manque de lumière; séparée, la Mère s'assied sur un siège et les autres se groupent autour d'elle. Elle laisse raconter.

Il s'agit du scénario d'un film dont l'origine est la pièce Suzanna Andler de Marguerite Duras.

La scène est fermée, soit par des rideaux, soit par un manque de lumière. Séparée, la mère s'assied sur un siège et les autres se regroupent autour d'elle. Elle laisse raconter.