Simon Weinberg est mort. Un matin de novembre, il est, selon ses propres vœux, enseveli dans la propriété familiale du Loiret. Il fait beau. Ils sont six. Frères et sœurs, amants ou mari et femme. Le deuil leur donne le privilège de vivre, isolés, quelques heures sous le soleil qui s'attarde, à l'ombre du disparu, sous les arbres, dans la maison aux murs familiers, cet instant indescriptible ou l'on retient son souffle, ce moment intense entre l'absence et le retour aux choses, entre le manque et la vie.
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