La vision de l'homme réduit par l'inintelligibilité du monde à vivre en bête avare, sa psychose délirante de rétention intestinale et mentale, sa peur viscérale de manquer, de laisser échapper, d'oublier. Krapp, vieux clown intellectuel au nez violacé de picoleur invétéré, histrion au visage enfariné ne parle pas. Il s'écoute. Seul le monologue devient dialogue, la conversation s'établie entre hier et aujourd'hui... Comment se guérir de ce mal qu'est le temps ?