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Dorian Gray est un jeune aristocrate anglais extrêmement beau. Son portrait, peint par Basil Hallward, attire immédiatement l'attention de Lord Henry, qui tient absolument à rencontrer le jeune homme. La philosophie de Lord Henry, loin des normes sociales et morales strictes qui caractérisent l’époque victorienne, prônant l’individualisme et l’hédonisme, fascine Dorian. Peu à peu, le jeune homme décide de ne vivre que pour lui-même et son seul plaisir, même si cela implique de faire du mal à d’autres. Son visage, qui devrait être marqué par ses excès, reste cependant immaculé. Son portrait en revanche
John Osborne adapte ici le célèbre roman d’Oscar Wilde. Osborne est séduit par la philosophie de Lord Henry et la manière dont Dorian Gray est déterminé à la vivre pleinement, même au risque de perdre son humanité. Ne dit-il dans la pièce : « Je refuse d’être à la merci de mes émotions. Je veux m’en servir, en jouir et les dominer. » ? Cette pièce n’a rien perdu de sa pertinence, résonnant de façon étonnante avec l’importance accordée aujourd’hui au moi, comme à notre obsession pour l’image et la jeunesse éternelle.