Actualités
Chercher par auteur
Chercher par titre
Avis des lecteurs
Les librairies
C'était en cours de français de quatrième. Les Plaideurs était au programme, et une note de bas de page indiquait que cette pièce comique était une adaptation de la première partie des Guêpes d'Aristophane. Dans ces laideurs, ce qui m'avait enthousiasmé, c'était le passage où, dans se plaidoirie, un avocat défend son client qui n'est autre qu'un chien qu'on accuse d'avoir volé et mangé un chapon. Le comble du rire est atteint lorsque l'avocat pour émouvoir les jurés, fait entrer sur scène les enfants de l'accusé, en l'occurence des chiots qui immédiatement se mettent à pisser partout. Je me demandais comment il état possible que Jean Racine, l'auteur tragique par excellence, ait pu se laisser aller à accepter de signer sou son nom de telles pitreries dérisoires et cocasses. Ce jour-là, j'avais juste poussé une porte, et à peine entrevue l'univers d'Aristophane.
Ce que je me propose donc ici d'expliquer, c'est comment, cinquante ans après cette première rencontre, j'ai fini par plonger à corps perdu dans toutes l'œuvre d'Aristophane afin de tenter de restituer, pa mon travail sur ses onze pièces et les fragments restants, le théâtre de ce génie comique.