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Neverland s'apparente à une rêverie, une traversée fantasmatique autour de la figure mythique de Michael Jacklon.
La pièce, construite comme un kaléidoscope, est centrée sur la relation entre deux jeunes adolescents. Jimmy et Mikaël, relation ambigüe qui flirte entre la réalité des faits et leur basculement dans l'imaginaire. Autour d'eux, évoluent de nombreux "sosies", doubles - enfants ou adultes -fascinés par le chanteur icône tandis qu'une voix vient régulièrement analyser, dans un langage scientifique drolatique, qui fut Michael. L'ombre paternelle et l'enfance meurtrie hantent également ce texte.
David Léon aborde ici la question de l'abus sur les enfants (déjà présente dans Un Batman dans la tête ou Sauver la peau) et celle du corps comme lieu de la souffrance, de la tendresse et de l'amour, de l'exhitition et de l'offrande, de la quête de soi. Racisme, troubles de l'identité, sexualité traversent aussi la pièce qui peut être entendue comme un requiem profane et funk.