Dès ses premiers spectacles dans les années 1970, Le Théâtre du Soleil revendiquait une véritable « écriture de plateau » par le bias de « créations collectives » comme 1789 our L'Âge d'or avant de la mettre à l'école des grands textes de Shakespeare ou d'Eschyle, qu'il a su ranimer et transfigurer. Cette écriture de plateau confié à la troupe, « en harmonie avec Hélène Cixous », trouve une nouvelle vigueur depuis une dizaine d'années, avec des spectacles véritablement écrits depuis la scène par ceux qui l'habitent, conduits par Ariane Mnouchkine, pour rendre compte de notre monde et le transformer.