Avec l'écriture de fiction, j'ai retrouvé ce qui m'avait séduit dans le théâtre dès le début de mon adolescence : la dimension du dépaysement, du déplacement, du transport mental. A l'époque, je ne disposais pas des outils nécessaires, pour qualifier la situation que je vivais. J'étais immobile. Atone. Incapable de donner une cause à cette immobilité et à cette atonie, je la vivais comme une condition naturelle porteuse d'un malaise incompréhensible. Je peux dire aujourd'hui que le théâtre m'a intéressé parce qu'il n'était pas le prolongement de ma vie. Parce qu'il introduisait dans l'immobilité et dans l'atonie une rupture radicale.
(Jean-Marie Piemme)
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