C'est à partir d'un album de photographies que j'ai écrit ce texte.
Des instantanés d'inconnus en vacances avant-guerre.
Au milieu, un petit garçon au regard buté que l'on voit grandir et que j'ai appelé Martial.
Ses rêveries, son imaginaire, ses peurs, ses désirs, ses inquiétudes, ses plaisirs et ses douleurs, je les ai transformés en six monologues portés par des personnages hors champ, en amorce ou bien visibles sur ces photographies.
C'est le cerveau de Martial qui raconte ces histoires, mais ce sont aussi ces histoires qui nous racontent le cerveau de Martial.