Librement inspirés de l'œuvre de Tchekhov, les personnages de Vania s'affranchissent ici d'un créateur qui les étouffe. Ils réclament le droit d'exercer leur volonté, se soustrayant ainsi à la paralysie à laquelle Tchekhov les a condamnés. La fatalité de leur destinée humaine, présente dans l'œuvre originelle, vole ici en éclats, tandis que jaillissent leurs pulsion d'amour et de mort jusqu'alors inhibées.